« La dyslexie et la dysphasie existent-elles ? »
Posté : 07 nov. 2006 23:19
Les difficultés d'accès à la culture sont un des sujets récurrents de ce forum et de ce site. Comme le rejet des approches purement organicistes et mécanicistes très en vogue ces dernières en est un principe majeur, voire un moteur.
Claire Faure vient de m'informer de la mise en ligne de son mémoire de fin d'études d'orthophonie intitulé « La dyslexie et la dysphasie existent-elles ? ». Ce travail interroge l'acharnement à expliquer médicalement dyslexie et dysphasie. D'abord par une revue fouillée de diverses publications sur la question. Ensuite par une enquête sur un public d'enfants pris en charge en orthophonie pour "troubles du langage", qui met en évidence l'importance des facteurs "environnementaux" dans ces troubles, en particulier des facteurs familiaux.
Un travail rare, courageux, à contre-courant. Qui a d'ailleurs été mis à l'index, écarté des rayons de la bibliothèque universitaire de Montpellier et de la banque de données en ligne des travaux universitaires. Qu'on se le dise : il existe une science officielle en ce domaine, et les autorités universitaires elles-mêmes se chargent de faire régner l'ordre ! Cela serait seulement risible si c'était là un fait isolé, mais les activités récentes de Robien, les pratiques télévisuelles sur ces questions, et bien d'autres choses, font fortement craindre un processus d'installation rampante d'un nouveau totalitarisme.
Seul bémol : un petit chapitre fort mal venu sur les "responsabilités pédagogiques", appuyé sur les pires "références" en ce domaine, étrangement en contradiction de fond avec tout le reste de ce mémoire.
Claire Faure vient de m'informer de la mise en ligne de son mémoire de fin d'études d'orthophonie intitulé « La dyslexie et la dysphasie existent-elles ? ». Ce travail interroge l'acharnement à expliquer médicalement dyslexie et dysphasie. D'abord par une revue fouillée de diverses publications sur la question. Ensuite par une enquête sur un public d'enfants pris en charge en orthophonie pour "troubles du langage", qui met en évidence l'importance des facteurs "environnementaux" dans ces troubles, en particulier des facteurs familiaux.
Un travail rare, courageux, à contre-courant. Qui a d'ailleurs été mis à l'index, écarté des rayons de la bibliothèque universitaire de Montpellier et de la banque de données en ligne des travaux universitaires. Qu'on se le dise : il existe une science officielle en ce domaine, et les autorités universitaires elles-mêmes se chargent de faire régner l'ordre ! Cela serait seulement risible si c'était là un fait isolé, mais les activités récentes de Robien, les pratiques télévisuelles sur ces questions, et bien d'autres choses, font fortement craindre un processus d'installation rampante d'un nouveau totalitarisme.
Seul bémol : un petit chapitre fort mal venu sur les "responsabilités pédagogiques", appuyé sur les pires "références" en ce domaine, étrangement en contradiction de fond avec tout le reste de ce mémoire.