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Un texte d’Eugène Michel
 

La douceur nous importe beaucoup. À mi-chemin entre la rudesse et l’indifférence, elle transmet une intention sensorielle bienveillante.

Dans le contexte périlleux de l’existence, on la réserve de préférence à l’intimité, aux moments de détente et de protection.

Une question se pose : sommes-nous assez doux ? Ou plutôt : chaque jour, nous évertuons-nous à augmenter notre douceur ?

Il faut bien reconnaître que la trépidation quotidienne incite plutôt à la brusquerie. De plus, une douceur trop apparente peut être prise pour de la faiblesse. Alors l’environnement ne se prive pas d’empiéter sur la personne, ce qui mène à la plainte ou à la colère.

Il n’empêche ! La douceur relationnelle porte l’avenir de la société humaine car elle représente la félicité la plus accessible.

Douceur des adultes pour les enfants, douceur dans la famille, douceur avec le voisinage, douceur au travail et dans les loisirs… Les sensations, les gestes, les paroles, les écrits peuvent accueillir la douceur dans une diversité délectable.

Cultiver la douceur relève d’une attitude intellectuelle élaborée car elle implique de ne pas négliger pour autant l’intensité, l’énergie, la passion. Il ne s’agit pas d’être doux comme un agneau, mais comme un humain. Cela s’invente.

 
04 janvier 2016

 
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