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Un texte d’Eugène Michel
 

Il suffit de rester plus de quinze jours dans une région aride pour se rendre compte à quel point l’eau nous est nécessaire. Mais l’excès ne nous convient pas plus. Les pluies torrentielles, si elles perdurent, nous effraient.

La vie est apparue dans les océans il y a quatre milliards d’années. La sortie des eaux s’est produite au moins deux milliards d’années plus tard.

Nous ne dépendons plus directement de l’eau libre, en particulier pour la reproduction, mais cette molécule, avec l’oxygène, reste notre besoin primordial. Elle se boit avec délectation et l’on s’y baigne très heureusement. On ne se lasse pas du plaisir des enfants à jouer dans une eau à bonne température. Comme s’ils se souvenaient de leur vie fœtale.

Une matière fabuleuse qui se modifie aisément en solide, liquide et gazeux. Ces trois états composent notre réalité : nous sommes campés sur la terre avec souplesse, nous respirons l’air et rêvons de légèreté, d’élévation.

La transparence, la fluidité, la liberté de l’eau nous plaisent. Sauf cataclysmes, on la contemple dans toutes ses démonstrations : pluies depuis la bruine jusqu’à l’averse, neige, torrents, rivières et fleuves, lacs, mers et océans. Les brumes et nuages accompagnent notre imaginaire. Notre corps lui-même exprime une douzaine de fluides.

Écrivant ces lignes, je bois un verre d’eau douce en pensant au poème éponyme de Francis Ponge. Certes, nous n’oublions pas que l’eau peut être dangereuse. Je remercie l’humanité d’avoir créé l’eau potable, courante, et fais le vœu qu’un jour elle soit accessible à tous sur Terre.

 
11 janvier 2016

 
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Dernière révision : lundi 11 janvier 2016 – 17:10:00
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