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Un texte d’Eugène Michel
 

La gentillesse subjugue car elle rend la relation au monde très agréable. Elle n’est pas une qualité extérieure, mais provient du plus profond de la personne.

L’enfant épanoui montre l’exemple de la gentillesse. Cela ne veut pas dire qu’il ne saura pas se défendre ou aimer la compétition.

Chez l’adulte, il y a un risque : trop gentil, il risque toujours d’être maltraité. Autrui cherchera à s’imposer à lui.

On arrive à ce paradoxe où la gentillesse est indispensable à l’existence – sans elle, la vie serait un enfer – mais où elle doit nécessairement être complétée par la force de caractère, la méfiance, l’absence de naïveté.

Alors la question fondamentale devient : comment être gentil sans laisser le champ libre à la méchanceté, à l’exploitation ?

Quand elle constate la méchanceté, la gentillesse est stupéfaite, elle essaie de comprendre. Elle se dit comme le philosophe antique : « Nul n’est méchant volontairement. » Cependant, on sait que les persécutions de l’enfance sont reproduites d’une façon ou d’une autre à l’âge adulte.

Que la gentillesse, proie facile, n’oublie pas la prudence et la discrétion. Mais qu’elle reste elle-même !

 
28 mars 2016

 
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