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CAPSAIS – Session de 2001 – Sujet US1 |
CERTIFICAT D’APTITUDE AUX ACTIONS PEDAGOGIQUES SPECIALISEES
D’ADAPTATION ET D’INTEGRATION SCOLAIRES
(CAPSAIS)
SESSION DE 2001
UNITE DE SPECIALISATION 1 - Épreuve écrite
EPREUVE ECRITE PORTANT SUR LES CONNAISSANCES ET COMPETENCES COMMUNES A TOUTES LES OPTIONS
Durée de l’épreuve : 3 heures
Barème : 6 points par question
2 points pour la présentation et la qualité de l’écriture
SUJET
Après avoir pris connaissance du document figurant à la page 2, le candidat répondra aux trois questions suivantes :
Première question :
Quels sont les textes réglementaires qui vous semblent aller dans le sens de ces « jalons » ?
Deuxième question :
Comment peut-on comprendre la notion d’autonomie dans le cas d’enfants handicapés ou en grande difficulté ? Quelles sont les principales compétences et capacités liées à son développement ?
Troisième question :
Quelles activités, en tant qu’instituteur spécialisé, vous sembleraient propices à permettre la reconnaissance de la différence et de l’altérité des enfants handicapés à l’école, dans les établissements et dans la société en général ?
Illustrez vos propos d’exemples choisis dans votre pratique.
La personne handicapée : d’objet à sujet, de l’intention à l’acte
« ... Penser consiste, ici, à maintenir ouverte la question centrale de ce colloque : comment permettre à ceux que le hasard de la naissance ou de la vie a stigmatisés, d’être reconnus sans condition comme sujets et de jouer pleinement leur rôle dans la communauté des hommes?
Dans cet esprit, je vous propose de prolonger la réflexion autour de quatre jalons qui la guident. Le premier renvoie à la notion de reconnaissance comme besoin vital de tout être humain : il n’est pas de sujet sans un autre qui le reconnaisse comme tel dans sa différence. Le second porte sur le concept d’autonomie : il n’est pas de sujet sans un autre qui accompagne sa conquête d’une autonomie apparemment compromise. Le troisième a directement trait aux droits imprescriptibles de tout homme : il n’est pas de sujet sans un autre qui reconnaisse ses droits et sa dignité dans son altérité radicale. Le dernier concerne le dire et l’agir : il n’est pas de personne handicapée susceptible de s’accomplir comme sujet sans une société qui traduise en actes ses intentions démocratiques et intégratives... »
GARDOU Charles. La personne handicapée : d’objet à sujet, de l’intention à l’acte(1). Intervention au colloque Intégration scolaire, colloque de Lyon II des 17, 18 et 19 septembre 1998.
(1) Le texte complet de cet article est disponible sur le site Intégration scolaire.
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Daniel Calin © Tous droits réservés | Dernière révision : vendredi 21 décembre 2007 – 14:30:00 |