Un texte d’Eugène Michel
Admirons les enseignants des écoles maternelles, primaires et secondaires ! Les voilà seuls devant leur jeune public avec une double mission : faire régner l’harmonie dans la classe, transmettre un savoir.
L’école date de l’invention de l’écriture, mais c’est seulement depuis un siècle et demi qu’elle a pris toute son ampleur. Au 20e siècle, en France, non seulement le temps de scolarité a plus que doublé, passant de 6 – 14 ans à 4 – 22 ans mais c’est bien la totalité des enfants et des jeunes qui est maintenant concernée.
L’école est l’invention la plus géniale des humains. Cependant, toute récente, elle doit encore s’améliorer, en particulier pour rééquilibrer les inégalités familiales ou pour se prémunir des problèmes de groupes.
L’école est un monde enchanteur lorsque cela se passe bien ou effrayant dans le cas contraire.
Le plus souvent, heureusement, les enseignants sont récompensés dans leurs efforts par la joie et l’enthousiasme perpétuels des enfants toujours avides d’intelligence, d’humour, de savoir-faire, de créativité, la nourriture de leurs neurones en pleine multiplication et connectivité.
À tous les âges, quatre formes d’activités sont réclamées : sensorielle, gestuelle, orale et écrite. Cependant, plus on avance vers les études supérieures, plus l’écrit devient prépondérant. Pour les trois autres formes, les jeunes gens dépendent alors de leur famille, de leur environnement, de leurs penchants.
L’école veille à rétablir un équilibre vers la multiplicité des passions humaines positives, en proposant des sports, des voyages, des évènements artistiques, des fêtes où l’on danse.
18 janvier 2016
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