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Un texte d’Eugène Michel
 

En diminuant la visibilité des étoiles, l’éclairage citadin nous prive de la stupéfaction provoquée par la Voie lactée. Deux mondes humains en résultent : celui qui oublie l’immensité stellaire et celui qui en est, chaque soir de beau temps, ébloui.

Il est tout de même très étonnant que l’on n’entende pas plus parler de cette myriade sinuante qui représente l’un des bras de la galaxie spirale à laquelle nous appartenons. Quiconque a eu l’occasion d’être surpris par cette splendeur en conserve à jamais un souvenir privilégié.

Cependant, au crépuscule, les planètes font concurrence aux étoiles. Quand elles sont présentes, elles apparaissent les premières car elles brillent plus : l’étoile du berger, Vénus bien sûr, mais Jupiter aussi, Mars et Saturne, Mercure. Lorsque deux planètes se côtoient, ou si la Lune est proche, les dimensions spatiales deviennent tangibles, on ressent physiquement, jusqu’au vertige, le tournoiement de la grande horlogerie céleste.

En hiver, sous nos latitudes, une constellation ne peut pas être manquée, plein Sud : il s’agit d’Orion, ce grand trapèze formé par Bételgeuse, Rigel, Saïph et Bellatrix contient la ceinture d’Orion, un bel alignement de trois étoiles. Bételgeuse constitue avec Sirius et Procyon le « triangle d’hiver ». Au cours de la nuit, Orion glisse vers l’Ouest et nous fait percevoir la rotation terrestre.

Étoiles, chères étoiles infiniment éloignées, galaxies innombrables, nous vous ramassons à pleines mains et vous lançons dans l’espace pour vous éparpiller comme des paillettes.

 
15 février 2016

 
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Dernière révision : lundi 15 février 2016 – 16:30:00
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