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Un texte d’Eugène Michel
 

On peut réfléchir à l’infini aux trois phénomènes fondamentaux de l’existence que sont le vide, la matière et la lumière, mais on peut aussi les accepter comme une base de la perception sensorielle.

Le temps devient alors le passage d’une situation physique à une autre. Il y a un avant et un après. Cette montagne qui se dresse devant moi, coupée par l’érosion, date au moins de cent millions d’années puisqu’on y trouve des ammonites fossiles.

Voilà, c’est le temps. Ainsi l’individu apparaît et disparaît. La jeunesse éblouit parce qu’elle représente l’excellence des premières années et qu’elle a du temps devant elle.

Avec l’individualisation et l’allongement de la vie, le temps de la jeunesse humaine s’est amplifié, et l’on cherche à le prolonger le plus longtemps possible. Chacun fait comme il peut.

Ce qui paraît important, c’est la prise de conscience, après l’adolescence, de l’accession à la liberté.

Nous dirons que la jeunesse – la prime jeunesse – détient la nécessité de se donner la sensation de la liberté et de s’en réjouir. Liberté par rapport à la situation où l’on se trouve, mais aussi en regard de ce que l’on a vécu, et des aspirations.

Toute l’existence ensuite en bénéficiera, grâce en particulier au sentiment d’avoir vécu dans la plénitude ce moment majeur.

 
09 mai 2016

 
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