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Un texte d’Eugène Michel
 

Qui sort de l’enfance avec une confiance dans la sensation du sentiment d’amour part du bon pied. Le manque d’amour dans les premières années est une catastrophe. La défiance survient en cas de délaissement parental ou de traumatisme.

Mais pourquoi l’amour est-il si important ?

Parce qu’il est le summum de ce qui nous fait exister : la relation à l’autre. Chez l’enfant, la garantie durable d’être aimé lui permet de ne pas douter de la protection, des soins, de l’aide à grandir.

Cependant, les quatre étapes d’élargissement de notre relation au monde – mère, famille, collectivité, individualité – déterminent quatre formes d’amour : l’amour maternel, l’amour familial, l’amour collectif ou altruisme et l’amour individuel.

Selon les époques de la vie, l’une de ces formes peut être privilégiée. Les deux grands événements habituels sont la prise de conscience, à l’adolescence, de l’état du monde avec une accentuation de l’altruisme, puis, dans la jeunesse, la survenue d’un amour-passion.

À l’âge adulte, les quatre formes d’amour coexistent et entrent plus ou moins en compétition, voire en conflit. On peut imaginer que l’épanouissement consiste à les vivre en harmonie, avec intensité.

L’amour individuel est la forme qui nécessite le plus de volonté personnelle car provenant d’un choix réciproque. L’art magnifie cette aventure récente, obtenue dans l’étape individuelle.

 
26 octobre 2015

 
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