Un texte d’Eugène Michel
Nous devons tout au Soleil, il nous réchauffe et nous fait percevoir le monde, en couleurs.
La lumière est émise, absorbée et réfléchie par la matière : sans matière, pas de lumière. Les physiciens la décrivent comme une onde électromagnétique, sans masse, caractérisée par sa longueur d’onde.
Ce que nous appelons lumière, c’est le groupe de longueurs d’onde auquel notre rétine est sensible grâce à une protéine spécifique. Le changement d’état des cellules réceptrices déclenche des influx nerveux, c’est la vue.
Les autres longueurs d’onde nous donnent radio, télévision, téléphone, micro-ondes, wi-fi, etc.
Les sources naturelles de lumière ne sont pas si nombreuses : étoiles, foudre, feu, lave, animaux phosphorescents... Elles nous fascinent toutes. Et bien sûr, nous ne nous privons pas d’en inventer : la lumière électrique et la fluorescence ont transformé notre relation à la nuit.
Si la domestication de l’électricité nous a fait basculer dans une autre existence, la dualité ne s’est pas atténuée : nous comprenons la matière puisqu’elle nous constitue, mais la lumière reste « abstraite » comme... la pensée !
06 juin 2016
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