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On connaissait la dysphasie, la dyslexie,
la dysorthographie, la dyscalculie...

 

 
Texte de Guy Trigalot
Professeur des écoles spécialisé, maître E en Réseau d’Aides de ZEP depuis 1991
Membre fondateur de l’AME 49 (association de maîtres E) en 1997
Ex-secrétaire adjoint de la FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E)


Autres textes de Guy Trigalot  Voir sur ce site les autres textes de Guy Trigalot.
Billet d'humeur de Daniel Calin  Voir aussi sur le même thème un billet d’humeur de Daniel Calin, Du bon usage de la “dyslexie”.
Article de Michel Lévy  Voir, ailleurs sur le Web, un article de Michel S. Lévy, d’une qualité et d’une originalité exceptionnelles : Dyslexie, hyperactivité, dysphasie : pédopsychiatrie ou neuropédiatrie ?.

 

On connaissait la dysphasie, la dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie...

Si la première recouvre bien un trouble sévère de la parole (problème de commu­nication et d’élocution), la seconde relève davantage du mystère, du territoire vierge à défricher et coloniser, voire du fantasme ou du charlatanisme.

Quelques remarques :

• elle a fait les choux gras de certains fanatiques de l’explication neuro-biologique et du combat anti-psy (Pr Debray-Ritzen entre autres, dans les années 1970).

• la réaction première des parents d’enfants en difficulté par rapport à la lecture est de se ruer chez l’orthophoniste, spécialiste “médical” de cette “maladie” et bénéfi­ciaires directs du phénomène.

• on en vient même à créer des questionnaires pour la détecter dès 2 ans (!), alors que l’on ne peut parler de dyslexie que lorsque la difficulté face à l’écrit persiste après 7 ans.

D’accord pour prévenir les difficultés, mais attention à ne pas parler de tests anti-dyslexie.

Les deux autres “dys...” traduisent bien ce besoin de néologismes pseudo-scienti­fiques qui font penser que l’on a une docte maîtrise du problème, et qui d’ailleurs échappent au commun des mortels qui ne comprennent même pas le titre.

Alors pour sacrifier à cette mode... je propose la définition de nouveaux troubles, tels que :

la dyspolie : quand un enfant dit des gros mots
la dysproprie : quand il mange comme un cochon
la dyscalmie : enfant plein d’énergie
la dysbillie : quand il perd toujours aux billes
la dysbranchie : enfant pas du tout à la page
la dysformie : enfant “patraque”
la dysmarrie : enfant triste

et bien entendu les 2 formes les plus graves :

la dysadultie : enfant encore enfant
la dysdysie : enfant ne présentant aucun problème.

Guy Trigalot
Juin 2001

 
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Dernière révision : dimanche 26 janvier 2014 – 16:20:00
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