Dispositif collectif au sein d’un établissement
du second degré (ULIS, ex-UPI)
Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010
Abrogée et remplacée par la circulaire n° 2015-129 du 21 août 2015, à l’exception du point 4.3.
Ce point 4.3 a été ensuite abrogé et remplacé par la circulaire n° 2016-186 du 30 novembre 2016.
Bulletin officiel n° 28 du 15 juillet 2010
Enseignements primaire et secondaire – Scolarisation des élèves handicapés
NOR : MENE1015813C
MEN – DGESCO B2-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie
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Sommaire
Une partie des sous-titres ont été ajoutés par mes soins (Daniel Calin)
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La loi n° 2005-102 du 11
février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes handicapées pose le
principe de scolarisation prioritaire des élèves handicapés en milieu
scolaire ordinaire, la scolarisation en milieu spécialisé étant
l’exception.
Les articles D. 351-3 à
D. 351-20
du code de l’Éducation
précisent les modalités de mise en œuvre des parcours de formation des
élèves présentant un handicap.
Dans le second degré comme dans le premier, l’état de santé ou la
situation de handicap de certains élèves peuvent générer une
fatigabilité, une lenteur, des difficultés d’apprentissage ou des
besoins pédagogiques spécifiques qui ne peuvent objectivement être
prises en compte dans le cadre d’une classe ordinaire. Ces élèves ont
besoin de modalités de scolarisation plus souples et plus diversifiées
sur le plan pédagogique, qui leur sont proposées par les unités
pédagogiques d’intégration (UPI) depuis 1995 au collège et 2001 au
lycée.
À compter du 1er septembre 2010, tous les dispositifs collectifs
implantés en collège et en lycée pour la scolarisation d’élèves en
situation de handicap ou de maladies invalidantes sont dénommés unités
localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) et constituent une des
modalités de mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique pour ces
élèves.
La présente circulaire a pour objet d’actualiser les indications
relatives aux modalités d’organisation et de fonctionnement des
dispositifs collectifs de scolarisation des élèves handicapés dans le
second degré.
1. L’Ulis, une réponse adaptée aux besoins de certains élèves en situation de handicap
1.1 L’intitulé des Ulis correspond à une réponse cohérente
aux besoins d’élèves handicapés présentant des :
- TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales (dont
les troubles spécifiques du langage écrit et de la parole) ;
- TED : troubles envahissants du développement (dont l’autisme) ;
- TFM : troubles des fonctions motrices (dont les troubles dyspraxiques) ;
- TFA : troubles de la fonction auditive ;
- TFV : troubles de la fonction visuelle ;
- TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante).
Ces dénominations ne constituent pas, pour les Ulis, une
nomenclature administrative. Elles permettent à l’autorité
académique de réaliser une cartographie des Ulis en mentionnant les
grands axes de leur organisation et offrent à l’ensemble des partenaires
une meilleure lisibilité.
1.2 Les Ulis possèdent trois caractéristiques qui leur
confèrent une place essentielle dans l’éventail des réponses que
l’Éducation nationale apporte aux besoins des élèves
handicapés dans le second degré :
- Elles constituent un dispositif collectif au sein duquel certains
élèves handicapés se voient proposer une organisation pédagogique
adaptée à leurs besoins spécifiques et permettant la mise en œuvre de
leurs projets personnalisés de scolarisation.
- Elles sont parties intégrantes de l’établissement scolaire dans
lequel elles sont implantées. Les élèves scolarisés au titre de l’Ulis
sont des élèves à part entière de l’établissement et leur inscription se
fait dans la division correspondant à leur projet personnalisé de
scolarisation (PPS).
- Dans le cadre du bassin de formation et en vue d’offrir aux
élèves un choix plus étendu de formations professionnelles, l’Ulis peut
être organisée sous la forme d’un réseau regroupant plusieurs lycées
professionnels. L’objet de l’Ulis en réseau est de mutualiser les lieux
de formation possibles afin de faciliter la mise en adéquation du projet
professionnel du jeune avec son projet personnalisé de scolarisation.
1.3 L’inscription d’un élève handicapé dans un établissement
scolaire au titre d’une Ulis nécessite obligatoirement une décision de
la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
(CDAPH). L’enseignant référent prépare l’arrivée du jeune dans l’Ulis en
transmettant aux membres de l’équipe de suivi de la scolarisation les
éléments du PPS, notamment les évaluations scolaires.
2. L’Ulis, une organisation et un fonctionnement cohérents
2.1 Les modalités d’organisation et de fonctionnement de
l’Ulis sont conçues aux fins de mettre en œuvre les PPS des élèves. Ces
derniers ont vocation à suivre les cours dispensés dans une classe
ordinaire de l’établissement correspondant au niveau de scolarité
mentionné dans leur PPS. Toutefois, lorsque les objectifs
d’apprentissage envisagés pour eux requièrent des modalités adaptées
nécessitant un regroupement et une mise en œuvre par le coordonnateur
(voir infra), celles-ci le seront dans un lieu spécifique, répondant aux
exigences de ces apprentissages (matériels pédagogiques adaptés,
conditions requises d’hygiène et de sécurité).
De ce fait, il est souhaitable que le nombre d’élèves scolarisés au
titre d’une Ulis ne dépasse pas dix.
2.2 L’existence d’une Ulis dans un établissement ou d’une
Ulis en réseau avec un établissement « tête de réseau »
nécessite :
- un projet de l’Ulis, partie intégrante du (ou des) projet(s)
d’établissement : le projet de l’Ulis permet d’articuler les
PPS des élèves concernés entre eux et avec le projet d’établissement. Ce
projet concerne et implique tous les professionnels de
l’établissement ; il répond aux mêmes exigences d’évaluation que le
projet d’établissement. Les élèves de l’Ulis participent aux activités
organisées pour tous les élèves dans le cadre du projet
d’établissement ;
- un cadre conventionnel : les différents partenaires
associés à la création de l’Ulis formalisent leur engagement par la
signature d’une convention qui précise les conditions de la
participation de chacun et définit les obligations spécifiques de chaque
partie.
2.3 Le fonctionnement de l’Ulis est placé sous la responsabilité
du chef d’établissement qui :
- procède à l’inscription des élèves dans l’établissement après
notification de la décision de la CDAPH désignant le collège ou le lycée
dans lequel l’élève sera scolarisé ;
- veille au respect des orientations fixées ;
- intègre dans la dotation horaire globale, les moyens nécessaires
pour assurer les enseignements aux élèves de l’Ulis. Il s’assure de la
régularité des concertations entre les intervenants ;
- organise l’évaluation du projet.
3. L’Ulis, des ressources humaines mobilisées
3.1 Le fonctionnement de l’Ulis engage tous les acteurs de l’établissement :
- Dans le cadre des activités de suivi et d’orientation des élèves,
instituées par le décret n° 93-55 du 13
janvier 1993, les enseignants exerçant auprès des élèves de l’Ulis
participent aux réunions des équipes de suivi de scolarisation prévues à
l’article L. 112-2-1 du
code
de l’Éducation. Selon les cas, le professeur principal et les
enseignants ayant en charge l’élève participent à ces réunions de l’ESS.
Ils sont désignés par le chef d’établissement. Celui-ci organise
également autour du coordonnateur les réunions portant sur le
fonctionnement de l’Ulis.
- Le conseiller principal d’éducation veille à la participation des
élèves de l’Ulis aux activités éducatives,
culturelles et sportives et à
la bonne organisation des temps de vie collective (restauration,
permanence, récréation).
- En lycée professionnel, le chef de travaux, par sa connaissance
des référentiels des diplômes, joue naturellement un rôle essentiel dans
l’éclairage du choix de l’orientation professionnelle de l’élève
handicapé, les adaptations pédagogiques dans le domaine de la formation
professionnelle, la sécurisation des plateaux techniques qui vont
accueillir le jeune et la recherche de stages en entreprise.
- Les personnels du service de promotion de la santé en faveur des
élèves et du service social scolaire, ainsi que le conseiller
d’orientation-psychologue contribuent au fonctionnement de l’Ulis.
3.2 Le rôle du coordonateur est précisé :
- Chaque Ulis est dotée d’un coordonnateur chargé de l’organisation
du dispositif et de l’adaptation de l’enseignement. Cette fonction est
assurée par un enseignant titulaire du Capa-SH ou du 2CA-SH, membre à
part entière de l’établissement scolaire et des équipes de suivi de la
scolarisation de chaque élève handicapé.
- Le coordonnateur de l’Ulis est un spécialiste de l’enseignement
auprès d’élèves handicapés, donc de l’adaptation des situations
d’apprentissage aux situations de handicap. En tant que tel, sa première
mission est, dans le cadre horaire afférent à son statut, une mission
d’enseignement face à élèves visant à proposer
aux élèves handicapés,
quand ils en ont besoin, les situations d’apprentissage que requiert
leur handicap. Son expertise lui permet d’analyser l’impact que la
situation de handicap a sur les processus d’apprentissage déployés par
les élèves, aux fins de proposer l’enseignement le mieux adapté. Tous
les élèves de l’Ulis reçoivent un enseignement adapté de la part du
coordonnateur, pas nécessairement au même moment, que cet enseignement
ait lieu en situation de regroupement ou dans la classe de référence. En
outre, le coordonnateur organise le travail des élèves handicapés dont
il a la responsabilité en fonction des indications portées par les PPS
et en lien avec l’ESS. Enfin, s’il n’a pas prioritairement vocation à
apporter un soutien professionnel aux enseignants non spécialisés, il
constitue cependant pour l’établissement une personne ressource
indispensable.
- L’enseignant affecté dans une Ulis est titulaire de l’option du
Capa-SH ou du 2CA-SH la mieux adaptée au projet du dispositif. Il
appartient à l’autorité académique compétente d’arrêter pour chaque Ulis
la ou les options qui ouvrent droit à exercer dans l’Ulis considérée,
plusieurs options pouvant permettre à un enseignant d’exercer la
fonction de coordonnateur dans une Ulis donnée en considération de ses
caractéristiques et de son projet.
4. L’Ulis, un dispositif dynamique pour la construction du parcours de l’élève handicapé
Plus encore que pour les autres élèves, pour les élèves d’Ulis, la
réussite des phases d’orientation doit donner lieu à une préparation
spécifique, détaillée dans un volet dédié à l’orientation au sein du
PPS. Ce volet, dénommé projet personnalisé d’orientation (PPO) intégré
au PPS, mobilise l’élève et sa famille, les établissements d’origine et
d’accueil et les autorités académiques, au titre des procédures
d’orientation et d’affectation qu’elles mettent en place. Les élèves
d’Ulis bénéficient des dispositifs de droit commun visant la préparation
à ces transitions : parcours de découverte des métiers et des
formations, accompagnement personnalisé, stages de remise à niveau ou
passerelles, entretiens personnalisés d’orientation et accompagnement
personnalisé mis en place dans les lycées (généraux et technologiques,
professionnels).
Une attention particulière est également portée à ce que les élèves
de l’Ulis bénéficient, lors de la passation des contrôles et des
évaluations, des aides et aménagements adaptés à leur situation.
S’agissant de la préparation aux examens, ces aides et aménagements
doivent être compatibles avec les articles
D. 351-27 à
D. 351-32 du
code de l’Éducation.
Le chef d’établissement veille à ce que
les élèves soient informés au plus tôt des procédures leur permettant de
déposer une demande d’aménagements, et à ce qu’ils soient accompagnés
dans leurs démarches s’ils le souhaitent.
Enfin, la question du transport adapté des élèves d’Ulis, en
particulier vers le lieu d’un éventuel stage ou vers le lieu d’un
enseignement disciplinaire déterminé (EPS), doit faire l’objet d’une
préparation minutieuse, notamment avec les collectivités territoriales
concernées.
4.1 En collège :
- À l’instar des autres élèves, les élèves scolarisés en Ulis de
collège sont détenteurs d’un livret personnalisé de compétences (LPC)
dans lequel sont mentionnées les compétences du « socle commun de
connaissances et de compétences », validées tout au long de leur
parcours.
- Pour les élèves d’Ulis dont le PPS ne prévoit pas l’accès au
diplôme national du brevet, la passation du certificat de formation
générale (CFG) est proposée dans les conditions prévues par les articles
D. 332-23 et suivants du
code de l’Éducation.
- Les activités proposées à tous les élèves dans le cadre du
parcours de découverte des métiers et des formations, dès la classe de
cinquième, doivent être ajustées aux besoins spécifiques
des élèves de l’Ulis.
- Pour les élèves dont le PPS prévoit à l’issue de la scolarité en
collège l’accès à une formation professionnelle qualifiante, des stages
en entreprises, organisés par voie conventionnelle (précisant notamment
les modalités et le financement des transports ainsi que l’aide humaine
et matérielle éventuelle) permettent de vérifier la pertinence du projet
professionnel.
- Le conventionnement éventuel avec une Segpa ou un établissement
médico-social peut faciliter une première approche des champs
professionnels en proposant à l’élève des activités pré-professionnelles
diversifiées.
4.2 En lycée général et technologique :
- Pour les élèves d’Ulis dont le PPS prévoit la préparation d’un
diplôme de l’enseignement général ou technologique, l’équipe
pédagogique, singulièrement le coordonnateur de l’Ulis, accompagne le
projet de poursuite d’études et prépare les élèves aux conditions
particulières de travail qu’ils rencontreront dans l’enseignement
supérieur.
- L’élève bénéficiera en outre de l’ensemble des dispositifs
d’accompagnement personnalisé, qui seront mis en œuvre à compter de la
rentrée scolaire 2010 dans le cadre de la réforme du lycée.
- L’enseignant référent prend contact le moment venu avec le
correspondant « handicap » de l’enseignement supérieur afin
d’assurer la transition.
4.3 En lycée professionnel (LP) :
- L’Ulis en LP est organisée pour rendre accessibles aux élèves
handicapés les formations qui y sont dispensées. Il est possible
d’organiser l’Ulis dans un réseau de lycées professionnels afin
d’élargir l’offre de formation proposée aux élèves handicapés.
- Pour les élèves d’Ulis en LP dont le projet personnalisé de
scolarisation prévoit directement une insertion sociale et
professionnelle en milieu protégé ou en milieu ordinaire avec un
accompagnement spécifique, une attention particulière est portée :
- à la construction de compétences sociales et de
l’autonomie en appui sur le référentiel de l’enseignement de
prévention-santé-environnement
(B.O. n° 30 du
23 juillet 2009) ;
- aux connaissances et aux capacités qui structurent la 7ème
compétence du socle commun de connaissances et de compétences (annexe
au B.O.
n° 40 du 29 octobre 2009).
Le coordonnateur de l’Ulis développe, en lien avec les partenaires
accompagnant l’élève, des actions destinées à lui faire connaître les
dimensions de la vie sociale et professionnelle qu’il sera amené à
rencontrer dans la poursuite de son projet de formation et d’insertion.
- Les perspectives d’insertion professionnelle, pour les élèves
handicapés plus encore que pour les autres, dépendent fortement de la
possibilité pour eux d’effectuer des stages en entreprise. À cet égard,
un partenariat avec les Cap-Emploi peut s’avérer très utile. Dans le
cadre de la mise en œuvre du PPS, ces stages doivent permettre d’évaluer
les potentialités de travail de l’élève en situation professionnelle et
donc de préciser son projet d’insertion. Comme pour les autres élèves,
la recherche de stages revient à l’équipe pédagogique en lien avec le
chef de travaux. Un conventionnement peut être prévu avec un
établissement médico-social dispensant des formations professionnelles
ou un CFA, sous réserve que ceux-ci disposent d’un plateau technique permettant la
mise en œuvre des référentiels de formation.
- Dès le début du parcours en LP, les dispositions nécessaires à la
continuité du projet de formation et d’insertion au sortir de l’Ulis
devront être envisagées et régulièrement abordées lors des réunions de
l’équipe de suivi de scolarisation. Les modalités d’insertion proposées
par la MDPH doivent être anticipées et préparées, en lien avec le
référent d’insertion professionnelle.
- L’élève handicapé en Ulis de LP dispose, comme tout élève, du
livret personnalisé de compétences (LPC) qui l’a accompagné durant sa
scolarité. Quel que soit l’objectif de scolarisation du jeune, le LPC
constitue l’outil privilégié de l’évaluation des compétences acquises
par celui-ci et doit être renseigné aussi longtemps que possible, y
compris après la sortie du collège.
- Enfin, les élèves d’Ulis sortant de LP sans avoir été en mesure
d’accéder à une qualification reconnue se voient délivrer une
attestation des compétences professionnelles acquises dans le cadre de
la formation préparant à un CAP (un modèle d’attestation de compétences
est joint en annexe).
5. L’Ulis, un pilotage ajusté aux besoins de scolarisation des élèves handicapés
Le pilotage des Ulis est académique et suivi par le conseiller
technique ASH du recteur. La carte des Ulis est arrêtée annuellement
par le recteur sur proposition des IA-DSDEN. Elle est déterminée
notamment en fonction des critères suivants :
- caractéristiques de la population scolaire concernée :
nombre d’élèves handicapés, répartition par âge et par bassin,
etc. ;
- caractéristiques géographiques de l’académie : distances, densité
des établissements scolaires, zones d’enclavement, etc. ;
- carte des formations professionnelles, bassins de formation, en
lien avec les partenaires concernés et les collectivités
territoriales ;
- ressources en matière d’accompagnement thérapeutique ou éducatif,
tenant compte notamment de l’organisation de l’offre de soins et des
« Programmes interdépartementaux d’accompagnement » (Priac).
L’objectif de cette carte est d’assurer un maillage territorial de
l’académie. Pour établir ses propositions, chaque IA-DSDEN s’appuie principalement
sur les travaux du groupe technique départemental composé de
représentants des services déconcentrés de l’État, créé
par l’article D. 312-10-13
du code de l’Action sociale et des familles.
La carte des Ulis est validée à l’échelon
académique afin de garantir sa cohérence et sa complémentarité avec
l’offre médico-sociale et l’offre de soins pilotées au sein des agences
régionales de santé (ARS). Les instances représentatives (conseils
départementaux ou académiques de l’Éducation nationale, comités
techniques paritaires) sont consultées lors de la création de l’Ulis.
Les partenaires qui concourent à la formation et à l’insertion
professionnelle sont associés à cette cartographie. Les MDPH sont tenues
informées de l’évolution de la carte des Ulis.
Les IEN-ASH départementaux, les inspecteurs d’académie-inspecteurs
pédagogiques régionaux (IA-IPR), notamment les
IA-IPR-EVS, et les IEN-ET-EG, ont en charge l’évaluation régulière des
Ulis. Cette évaluation a pour objet de mesurer l’effectivité des projets
d’Ulis et leur impact sur la scolarité des élèves concernés. Elle
s’appuie sur des rapports d’activités rédigés sous l’autorité des chefs
d’établissement.
Les plans départementaux, académiques ou nationaux de formation
continue intègrent des actions destinées aux enseignants impliqués dans
les Ulis. Ils prévoient en outre des actions spécifiques destinées aux
enseignants titulaires du 2CA-SH ou du Capa-SH. Les enseignants
titulaires du 2CA-SH ou du Capa-SH des Ulis peuvent participer aux
actions de formations pédagogiques du département, organisées par
l’équipe départementale de l’adaptation scolaire et de la scolarisation
des élèves handicapés (ASH) et aux animations pédagogiques mises en
place par les corps d’inspection disciplinaires : IEN-ET-EG et IA-IPR.
La présente circulaire abroge et remplace la circulaire
n° 2001-035 du 21 février 2001.
Pour le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du
Gouvernement, et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer
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Dernière révision : jeudi 10 septembre 2015 – 12:30:00 |