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Organisation et fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires

 

Décret n° 90-788 du 6 septembre 1990

Version originale. Voir aussi la version modifiée.


J.O. du 8 septembre 1990
B.O.E.N. n° 39 du 25 octobre 1990
NOR : MENE9001978D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, du ministre de l’intérieur, du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale et du ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur,
Vu le code de la santé publique ;
Vu la loi du 28 mars 1882 modifiée ;
Vu la loi du 30 octobre 1886 modifiée ;
Vu la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée relative aux rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés, notamment son article 1er ;
Vu la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées ;
Vu la loi n° 75-620 du 11 juillet 1975 modifiée relative à l’éducation ;
Vu la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 modifiée complétant la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’État ;
Vu la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d’orientation sur l’éducation ;
Vu le décret n° 46-2698 du 26 novembre 1946 portant modalités d’application de l’ordonnance n° 45-2407 du 18 octobre 1945 relative à la visite médicale d’incorporation scolaire ;
Vu le décret n° 64-783 du 30 juillet 1964 portant réorganisation et attributions des services extérieurs de l’État chargés de l’action sanitaire et sociale ;
Vu le décret n° 75-1166 du 15 décembre 1975 portant application de l’article 6 de la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des handicapés et composition et fonctionnement de la commission de l’éducation spéciale et des commissions de circonscription ;
Vu le décret n° 85-516 du 13 mai 1985 portant intégration des infirmiers et infirmières et des assistants et assistantes de service social du service de santé scolaire dans les corps correspondants relevant du ministère de l’éducation nationale ;
Vu le décret n° 89-122 du 24 février 1989 relatif aux directeurs d’école ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation,
Décrète :


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Sommaire

Articles :  1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12  13  14  15  16  17  18  19  20  21  22  23  24  25  26  27


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Article premier

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

L’école favorise l’ouverture de l’élève sur le monde et assure, conjointement avec la famille, l’éducation globale de l’enfant. Elle a pour objectif la réussite individuelle de chaque élève en offrant les mêmes chances à chacun d’entre eux. Elle assure la continuité des apprentissages.

L’objectif général de l’école maternelle est de développer toutes les possibilités de l’enfant, afin de lui permettre de former sa personnalité et de lui donner les meilleures chances de réussir à l’école élémentaire et dans la vie en le préparant aux apprentissages ultérieurs. L’école maternelle permet aux jeunes enfants de développer la pratique du langage et d’épanouir leur personnalité naissante par l’éveil esthétique, la conscience de leur corps, l’acquisition d’habiletés et l’apprentissage de la vie en commun. Elle participe aussi au dépistage des difficultés sensorielles, motrices ou intellectuelles et favorise leur traitement précoce.

L’école élémentaire apporte à l’élève les éléments et les instruments fondamentaux du savoir : expression orale et écrite, lecture, mathématiques. Elle lui permet d’exercer et de développer son intelligence, sa sensibilité, ses aptitudes manuelles, physiques et artistiques. L’école permet à l’élève d’étendre sa conscience du temps, de l’espace, des objets du monde moderne et de son propre corps. Elle permet l’acquisition progressive de savoirs méthodologiques et prépare l’élève à suivre dans de bonnes conditions la scolarité du collège. Les caractères particuliers du milieu local ou régional peuvent être pris en compte dans la formation.

Article 2

Abrogé par le Décret n° 2004-703 du 13 juillet 2004 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Les enfants qui ont atteint l’âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles. Ils y sont scolarisés jusqu’à la rentrée scolaire de l’année civile au cours de laquelle ils atteignent l’âge de six ans, âge de la scolarité obligatoire.

L’accueil des enfants de moins de trois ans est assuré en priorité dans les écoles et classes maternelles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne, et particulièrement en zone d’éducation prioritaire.

En l’absence d’école ou de classe maternelle, les enfants de cinq ans dont les parents demandent la scolarisation sont admis à l’école élémentaire dans une section enfantine afin de leur permettre d’entrer dans le cycle des apprentissages fondamentaux prévu à l’article 3.

Article 3

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

La scolarité de l’école maternelle à la fin de l’école élémentaire est organisée en trois cycles pédagogiques :

Les objectifs de chaque cycle sont définis par instructions du ministre chargé de l’éducation.

Article 4

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Les dispositions pédagogiques mises en œuvre dans chaque cycle doivent prendre en compte les difficultés propres et les rythmes d’apprentissage de chaque enfant et peuvent donner lieu à une répartition par le maître ou par l’équipe pédagogique des élèves en groupes. Celui-ci ou celle-ci sont responsables de l’évaluation régulière des acquis des élèves.

La progression d’un élève dans chaque cycle est déterminée sur proposition du maître concerné par le conseil des maîtres de cycle prévu à l’article 16. Les parents doivent être tenus régulièrement informés de la situation scolaire de leur enfant.

Afin de prendre en compte les rythmes d’apprentissage de chaque enfant, la durée passée par un élève dans l’ensemble des cycles des apprentissages fondamentaux et des approfondissements peut être allongée ou réduite d’un an selon les modalités suivantes :

Il est procédé en conseil des maîtres de cycle, éventuellement sur demande des parents, à l’examen de la situation de l’enfant, le cas échéant après avis du réseau d’aides spécialisées et du médecin scolaire. Une proposition écrite est adressée aux parents. Ceux-ci font connaître leur réponse écrite dans un délai de quinze jours à compter de cette notification. Passé ce délai, l’absence de réponse équivaut à l’acceptation de la proposition.

Toute proposition acceptée devient décision.

Si les parents contestent la proposition, ils peuvent, dans le même délai, former un recours motivé devant l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, qui statue définitivement.

Article 5

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Un livret scolaire est constitué pour chaque élève.

Il comporte :

Il est régulièrement communiqué aux parents qui le signent.

Il sert d’instrument de liaison entre les maîtres, ainsi qu’entre le maître et les parents.

Il suit l’élève en cas de changement d’école.

Article 6

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Les classes maternelles et élémentaires sont mixtes.

Article 7

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Le nombre moyen d’élèves accueillis par classe et le nombre des emplois par école sont définis annuellement par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, compte tenu des orientations générales fixées par le ministre chargé de l’éducation, en fonction des caractéristiques des classes, des effectifs et des postes budgétaires qui lui sont délégués, et après avis du comité technique paritaire départemental.

Article 8

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Les contrôles et les diverses actions à finalités éducatives de la santé scolaire dont bénéficient les élèves à leur admission et au cours de leur scolarité sont définis conjointement par le ministre chargé de l’éducation et le ministre chargé de la santé et de la protection sociale.

Article 9

Un règlement type des écoles maternelles et des écoles élémentaires publiques de chaque département est arrêté par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, après avis du conseil de l’éducation nationale institué dans le département.

Le règlement intérieur de chaque école est établi par le conseil d’école compte tenu des dispositions du règlement type du département. Il est affiché dans l’école et remis aux parents d’élèves.

Article 10

Un arrêté du ministre chargé de l’éducation définit les règles applicables à l’organisation de la semaine scolaire.

Compte tenu des modalités d’application définies par le règlement type prévu à l’article 9, le conseil d’école établit un projet d’organisation de la semaine scolaire comportant l’indication des heures d’entrée et de sortie des classes. Ce projet est transmis à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription d’enseignement du premier degré.

L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, détermine, pour chaque école, l’organisation de la semaine scolaire comportant l’indication des heures d’entrée et de sortie des classes, après consultation de la ou des collectivités territoriales intéressées.

Article 11

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

La surveillance des élèves durant les heures d’activité scolaire doit être continue et leur sécurité doit être constamment assurée en tenant compte de l’état de la distribution des locaux et du matériel scolaires et de la nature des activités proposées.

L’accueil des élèves est assuré dix minutes avant l’entrée en classe Le service de surveillance à l’accueil et à la sortie des classes, ainsi que pendant les récréations, est réparti entre les maîtres en conseil des maîtres de l’école.

Article 12

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Chaque enseignant assume de façon permanente la responsabilité pédagogique de l’organisation des activités scolaires, dans les conditions définies par le règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires, y compris dans le cas de participation d’intervenants extérieurs à l’école.

Article 13

L’organisation par les enseignants de cours payants dans les locaux scolaires est interdite.

Article 14

Dans chaque école est institué un conseil des maîtres de l’école.

Le directeur, l’ensemble des maîtres affectés à l’école et les maîtres remplaçants exerçant dans l’école au moment des réunions du conseil ainsi que les membres du réseau d’aides spécialisées intervenant dans l’école constituent l’équipe pédagogique de l’école. Ils se réunissent en conseil des maîtres. Celui-ci est présidé par le directeur.

Le conseil des maîtres de l’école se réunit au moins une fois par trimestre en dehors de l’horaire d’enseignement dû aux élèves et chaque fois que le président le juge utile ou que la moitié de ses membres en fait la demande.

Il donne son avis sur l’organisation du service qui est ensuite arrêtée par le directeur de l’école, conformément aux dispositions du décret du 24 février 1989 susvisé. Il peut donner des avis sur tous les problèmes concernant la vie de l’école.

Un relevé des conclusions du conseil des maîtres de l’école est établi par son président, signé par celui-ci et consigné dans un registre spécial conservé à l’école. Une copie en est adressée à l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription d’enseignement du premier degré.

Article 15

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

L’équipe pédagogique de chaque cycle prévu à l’article 3 est composée comme suit :

Pour le cycle des apprentissages premiers et le cycle des approfondissements, l’équipe pédagogique du cycle est constituée par le directeur d’école, les maîtres de chaque classe intégrée dans le cycle et les maîtres remplaçants exerçant dans le cycle ainsi que les membres du réseau d’aides spécialisées intervenant dans l’école.

Pour le cycle des apprentissages fondamentaux, l’équipe pédagogique est constituée par :

L’équipe pédagogique de chaque cycle peut consulter les personnes qualifiées et agréées intervenant durant le temps scolaire.

Article 16

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Le conseil des maîtres de l’école constitue pour chaque cycle un conseil des maîtres de cycle qui comprend les membres de l’équipe pédagogique définie à l’article 15, compétents pour le cycle considéré. Ce conseil de cycle, présidé par un membre choisi en son sein, arrête les modalités de la concertation et fixe les dispositions pédagogiques servant de cadre à son action, dans les conditions générales déterminées par les instructions du ministre chargé de l’éducation.

Il élabore notamment le projet pédagogique de cycle, veille à sa mise en œuvre et assure son évaluation, en cohérence avec le projet d’école.

Le conseil des maîtres de cycle fait le point sur la progression des élèves à partir des travaux de l’équipe pédagogique de cycle et formule des propositions concernant le passage de cycle à cycle et la durée passée par les élèves dans le cycle conformément aux dispositions de l’article 4, alinéa 4. Ces propositions sont notifiées aux parents par le directeur de l’école fréquentée par l’enfant.

Par dérogation au premier alinéa du présent article, lorsqu’une école élémentaire compte trois ou quatre classes, le conseil des maîtres de cycle rassemble tous les maîtres de l’école.

Lorsqu’une école élémentaire compte moins de trois classes, il revient à l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de circonscription d’enseignement du premier degré d’organiser le travail en équipe et la réflexion des maîtres des écoles concernées au sein d’un secteur qu’il détermine.

Dans les situations décrites aux deux alinéas précédents, chaque fois qu’existe une école maternelle, les personnels concernes de cette école participent aux réunions tenues pour le cycle des apprentissages fondamentaux.

Article 17

Dans chaque école est institué un conseil d’école.

Le conseil d’école est composé des membres suivants :

L’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription assiste de droit aux réunions.

Le conseil d’école est constitué pour une année et siège valablement jusqu’à l’intervention du renouvellement de ses membres.

Le conseil d’école se réunit au moins une fois par trimestre, et obligatoirement dans les quinze jours suivant la proclamation des résultats des élections, sur un ordre du jour adressé au moins huit jours avant la date des réunions aux membres du conseil. En outre, il peut également être réuni à la demande du directeur de l’école, du maire ou de la moitié de ses membres.

Assistent avec voix consultative aux séances du conseil d’école pour les affaires les intéressant :

Le président, après avis du conseil, peut inviter une ou plusieurs personnes dont la consultation est jugée utile en fonction de l’ordre du jour.

Les suppléants des représentants des parents d’élèves peuvent assister aux séances du conseil d’école.

Article 18

Le conseil d’école, sur proposition du directeur de l’école :

  1. Vote le règlement intérieur de l’école.
  2. Établit le projet d’organisation de la semaine scolaire, conformément à l’article 10 ci-dessus.
  3. Dans le cadre de l’élaboration du projet d’école à laquelle il est associé, donne tous avis et présente toutes suggestions sur le fonctionnement de l’école et sur toutes les questions intéressant la vie de l’école, et notamment sur :
    • les actions pédagogiques qui sont entreprises pour réaliser les objectifs nationaux du service public d’enseignement ;
    • l’utilisation des moyens alloués à l’école ;
    • les conditions de bonne intégration d’enfants handicapés ;
    • les activités périscolaires ;
    • la restauration scolaire ;
    • l’hygiène scolaire ;
  4. la protection et la sécurité des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire.
  5. Statue sur proposition des équipes pédagogiques pour ce qui concerne la partie pédagogique du projet d’école.
  6. En fonction de ces éléments, le conseil adopte le projet d’école.
  7. Il donne son accord pour l’organisation d’activités complémentaires éducatives, sportives et culturelles prévues par l’article 26 de la loi du 22 juillet 1983 modifiée susvisée.
  8. Il est consulté par le maire sur l’utilisation des locaux scolaires en dehors des heures d’ouverture de l’école, conformément à l’article 25 de la loi du 22 juillet 1983 modifiée susvisée.

En outre, une information doit être donnée au sein du conseil d’école sur :

Les principes de choix de manuels scolaires ou de matériels pédagogiques divers ;

L’organisation des aides spécialisées ;

En fin d’année scolaire, le directeur de l’école établit à l’intention des membres du conseil d’école un bilan sur toutes les questions dont a eu à connaître le conseil d’école, notamment sur la réalisation du projet d’école, et sur les suites qui ont été données aux avis qu’il a formulés.

Par ailleurs, le conseil d’école est informé des conditions dans lesquelles les maîtres organisent les rencontres avec les parents de leurs élèves, et notamment la réunion de rentrée.

Le conseil d’école établit son règlement intérieur, et notamment les modalités des délibérations.

Article 19

Pour l’application des articles qui précèdent, des conseils d’école peuvent décider de se regrouper en un seul conseil pour la durée de l’année scolaire après délibération prise à la majorité des membres de chaque conseil, sauf opposition motivée de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale.

Tous les membres des conseils des écoles d’origine sont membres du conseil ainsi constitué qui est présidé par l’un des directeurs d’école désigné par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, après avis de la commission administrative paritaire départementale unique des instituteurs et professeurs des écoles.

Article 20

À l’issue de chaque séance du conseil d’école, un procès-verbal de la réunion est dressé par son président, signé par celui-ci puis contresigné par le secrétaire de séance et consigné dans un registre spécial conservé à l’école. Deux exemplaires du procès-verbal sont adressés à l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription d’enseignement du premier degré et un exemplaire est adressé au maire Un exemplaire du procès-verbal est affiché en un lieu accessible aux parents d’élèves.

Article 21

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

L’équipe éducative est composée des personnes auxquelles incombe la responsabilité éducative d’un élève ou d’un groupe d’élèves. Elle comprend le directeur d’école, le ou les maîtres et les parents concernés, les personnels du réseau d’aides spécialisées intervenant dans l’école, éventuellement le médecin chargé du contrôle médical scolaire, l’infirmière scolaire, l’assistante sociale et les personnels médicaux ou paramédicaux participant à des actions d’intégration d’enfants handicapés dans l’école. Le directeur d’école peut recueillir l’avis des agents spécialisés des écoles maternelles.

Elle est réunie par le directeur chaque fois que l’examen de la situation d’un élève ou d’un groupe d’élèves l’exige.

Les parents peuvent se faire accompagner ou remplacer par un représentant d’une association de parents d’élèves de l’école ou par un autre parent d’élève de l’école.

Article 22

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Des pédagogies appropriées, des aides spécialisées, des enseignements d’adaptation sont mis en œuvre pour répondre aux besoins d’élèves en difficulté ou malades, éventuellement sur prescription des commissions de l’éducation spéciale, prévue à l’article 6 de la loi du 30 juin 1975 susvisée.

Suivant le problème traité et son degré de difficulté, ces interventions peuvent être réalisées par les maîtres des classes fréquentées par l’élève, par des maîtres spécialisés ou par des spécialistes extérieurs à l’école. Elles donnent lieu, le cas échéant, à l’attribution de bourses d’enseignement d’adaptation. Elles se déroulent pendant tout ou partie de la semaine scolaire. Elles peuvent également être dispensées dans des établissements sociaux ou médicaux.

Article 23

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Une éducation spéciale est dispensée, sur prescription, révisée périodiquement, des commissions prévues par la loi du 30 juin 1975 susvisée. Elle s’adresse aux élèves dont la nature ou la gravité du handicap rend indispensable, au moins pour un temps, la mise en œuvre de pratiques pédagogiques spécifiques et, s’il y a lieu, thérapeutiques. Elle est dispensée dans des structures d’accueil particulières, qui peuvent être annexées à des écoles, regroupées en écoles spéciales ou intégrées à des établissements médico-éducatifs.

Article 24

Les écoles peuvent également accueillir des adultes qui participent à des actions de formation organisées au titre de la loi n° 71-575 du 16 juillet 1971 portant organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de l’éducation permanente.

Article 25

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Le décret n° 76-1301 du 28 décembre 1976 modifié relatif à l’organisation et au fonctionnement de la formation dans les écoles maternelles et élémentaires est abrogé à l’exception de son article 26 à l’entrée en vigueur du présent décret.

Article 26

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Les dispositions du présent décret prendront effet au 1er janvier 1992.

Ces dispositions entreront toutefois en application à compter du 1er janvier 1991 dans les écoles élémentaires et maternelles des départements dont la liste sera établie par arrêté du ministre chargé de l’éducation.

Par dérogation aux alinéas précédents, les dispositions de l’article 10 entreront en vigueur à la rentrée scolaire 1991.

Article 27

Abrogé par le Décret n° 2006-583 du 23 mai 2006 qui lui substitue les dispositions correspondantes de la partie réglementaire du Code de l’éducation.

Un décret précisera les conditions dans lesquelles sont applicables aux établissements d’enseignement privés sous contrat les dispositions du présent décret.


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